Selon le « Larousse online » ça signifie : Atteindre un stade de développement plein et heureux. Acquérir la plénitude de ses facultés intellectuelles et physiques ; être bien sans sa peau, dans son corps. Et manifester une joie pleine et sereine.
Je me demande quelle genre de vie aidera mes enfants à s'épanouir. La vie sociale dans un établissement scolaire ou demeurer à la maison, en famille !?
Je vais vous raconter deux petites anecdotes que des mamans m'ont raconté ou que j'ai lu sur leur blog, dernièrement.
L'une avait des enfants qui allaient en établissement scolaire depuis quelques années. Elle a décidé par choix de faire l'école-maison. Elle a donc décider de rejoindre un groupe de soutien dans sa région. Le groupe étant assez volumineux (environ 70), sa fille fut intimidé dès la première rencontre. Elle qui fut « sociabiliser » dans un monde soit disant, sociable.
Sa mère ayant remarqué décida de rejoindre un groupe moins nombreux. (entre 20 et 30 selon l'activité). Eh bien croyez-le ou non, à la fin de cette première année scolaire, elle retourna dans le premier grand groupe, et sa fille n'a eu aucune difficulté à s'intégrer et se faire de nouveaux amis. Elle a eu beaucoup de plaisir durant cette journée.
(Vous pouvez lire l'histoire complète ici)
L'autre maman est une amie à moi qui a envoyé son garçon à l'école il y a deux ans. Et depuis, elle me raconte les hauts et les bas de ce qui se passe avec son garçon. Et je dois avouer qu'il y a plus souvent des bas, qu'il y a des hauts. Il semble n'apprendre que très peu de choses puisque sa maman a été trop présente dans son apprentissage, il y a quelques temps, il a montré ses fesses aux « amis », et la semaine dernière il s'est bagarré avec des « amis » (il est en 1ère année) et comme conséquence, ils ont dû dessiner des Mandalas. Non mais ... Où on s'en va ??
Personnellement, je ne me rappelle pas d'avoir vécu plus de bons moments à l'école. C'était surtout des mauvaises expériences. Il y avait toujours le plus beau gars et la plus belle fille de l'école à qui tout semblait merveilleux. Ensuite il y avait la classe moyenne (dans laquelle j'étais) et il y avait les autres sur qui ont passait un plaisir fou à dénigrer. Dès que tu étais nouvelles, ou moindrement différente, tu devenais le bouc émissaire. Au secondaire ce fut pire pour moi puisque j'ai commencé à prendre du poids. Je suis devenue la grosse vache qui se faisait cracher dessus, donner des jambettes ou encore mettre de la gomme dans le trou de mon cadenas.
Je sais que faire l'école-maison reste à la base un choix. Et que ce n'est pas donné à tout le monde de le faire. Mais pour nous, c'est plus qu'un choix, c'est un mode de vie que nous voulons entreprendre. Je préfère laisser mes enfants s'épanouir à leur rythme selon leur goût et leur personnalité. Et ceux qui me connaissent peuvent me dire que mes filles ont tout pour être épanouie et pour grandir en liberté.
Pensez-y ! Si l'argent est une source d'inquiétude pour vous ... Pensez à adopter un mode de vie plus sobre, plus épuré. Si c'est le côté social (du temps libre pour vous), n'oubliez jamais que vous avez le contrôle de votre horaire. Et rien ne vous empêche de planifier l'horaire de la famille en conséquence. Si c'est votre « énergie » dont vous redouter de soutenir le poids de la charge, pensez que c'est justement le but de faire l'école-maison ; d'y aller à NOTRE rythme. Et pour la sociabilisation, les moyens sont nombreux pour contrer le problème.
Pour notre part, c'est un choix de vie, un mode de vie ... Un apprentissage de tout les jours, qui se poursuivra pour le reste de notre vie. Rien n'est acquis, et on découvre de plus en plus à s'écouter, à prendre le temps et surtout à se respecter les uns les autres. On tisse des liens de famille pour la vie, et on « connecte » de plus en plus les uns envers les autres.
Voilà ... xx
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire